Naissance

Lorsqu'un enfant naît, on coupe cette plante pour la mettre sur le seuil de la porte de la maison du nouveau-né. Elle a naturellement poussé dans notre jardin. Est-ce un hasard? Se serait-elle sacrifiée pour la venue du petit bout que nous attendons avec impatience, Abdou et moi, aux alentours du 4 mai?

Quelques récoltes - saison 2007

Un potiron encore en cours de croissance, vert à l'extérieur, orange à l'intérieur et plein de saveur!

La récolte de maïs, de quoi faire quelques plats de couscous.

La récolte de calices d'Hibiscus pour le jus de bissap et les graines pour le semis de l'année prochaine.

Les plantations

A gauche, plan d'Hibiscus sabdariffa sp. dont les calices, après maturation du fruit, sont récoltés et séchés. L'infusion dans de l'eau de ces calices en fait une boisson délicieuse (à sucrer et/ou arômatiser à volonté) communément appelée 'jus de bissap'.

Au centre, la canne à sucre dont le coeur de la tige est un gourmandise à sucer avec modération.

A droite, un plan de manioc.

Notre jardin

A gauche, le potager, avec les tomates, les oignons, les timides haricots (récolte pour un repas de deux personnes...).

A droite, l'envahisseur (le plan de potiron), quelques maïs non récoltés et la canne à sucre.

La récolte sera maigre, certes, mais quel plaisir de cueillir les légumes au jardin dans la fraîcheur du matin...

Support original

Un étalage original de chaussures dans les rues de Sandaga, quartier commerçant.

Korité à Dakar

Samedi 13 octobre. Aujourd'hui, la plupart des sénégalais musulmans fêtent la korité. Ils ont arrêté le jeûne hier soir. Je suis restée à Dakar ce we. La rue où j'habite est très calme, quelques taxis circulent, quelques boutiques sont ouvertes. Ce matin, je me suis rendue dans un supermaché qui évidemment était fermé. J'ai ainsi pu goûter à l'ambiance dans les rues de Dakar en ce jour. Les hommes et les garçons ont revêtu leurs plus beaux boubous et souhaitent déjà une très bonne et heureuse année aux voisins. Les femmes et les filles préparent certainement le repas. Les boutiquiers de ma rue étaient plutôt contents de me voir, les clients sont rares en ce jour. A la question de savoir si la fête se passait bien, l'un d'eux m'a répondu qu'il ne fait pas la fête, il n'a pas le temps et sa famille est ailleurs. Eux comme moi n'en profiteront pas, la journée se passera comme une autre. Je refuse néanmoins qu'elle soit si banale. J'avais décidé de me concocter un bon petit repas et de faire de la tarte mais des ingrédients et le moule me manquent. Je me suis donc limitée à la préparation de trois jus, l'un à base du fruit du baobab, l'autre à base de calices d'hibiscus et le troisième à base de poudre à mettre en solution. Maigre compensation.... A 16h, le défilé commence, les uns après les autres, les enfants revêtus de leur plus belle parure frappent à ma porte. "On demande les étrennes...". J'avais oublié. C'est le jour des enfants aussi. Je prépare les quelques petites pièces qu'il me reste pour leur donner. Je ne pourrai malheureusement pas satisfaire beaucoup de ces petits gosses aujourd'hui... La journée se passe, je me demande ce que je trouverai à mettre dans mon assiette ce soir. De la soupe aux pois qui est en train de mijoter? Des crêpes? J'ai envie d'une quiche lorraine, de fromage, de poulet à l'orange, d'un sandwich maison, de tomates en salade... Vivement mon prochain we à Toubacouta!

Piscine dans le jardin

Jour de forte pluie, le jardin est inondé. Les bassines d'eau sont remplies en moins de cinq minutes. Ce jour-là, la pluie c'est infiltrée dans la maison. Les maçons seront appelés en urgence le soir pour renforcer la couche de ciment qui couvre les tôles.